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Les aventures de Léo et Maya: le virus antinucléaire

 

Le charbon, le pétrole et le gaz naturel auront été les grands responsables du dérèglement climatique apparu sur Terre au cours du XXème siècle; c'est en fait leur utilisation massive et incontrôlée par l’Homme. Un petit siècle à peine aura suffi à ce dernier pour consommer les réserves de combustibles fossiles que la Nature avait mis des millions d’années à fabriquer.
   De mémoire d'Homo Sapiens, l’énergie est indispensable à la vie et au bien-être de l’humanité. Aujourd'hui, en 2052, c'est toujours vrai : sans énergie pas d’habitat, pas de transports, pas de communications, pas d’hôpitaux, pas d’éducation, pas d’agriculture, pas de loisirs, pas de culture, pas de civilisation.
   Mais ce qu’aura enseigné ce nouvel ordre géologique mondial appelé l’Anthropocène (qui veut dire que l’Homme est devenu un passager capable de modifier sa propre planète) c’est que l’ère du feu et des combustibles fossiles devait cesser. Les humains n’ayant que trop émis de CO2, il était temps de passer à l’ère des énergies durables.
   L’énergie nucléaire est l’une d’entre elles. Être « pour » ou « contre » n’a désormais plus de sens : qu’on le veuille ou non la Nature a mis cette énergie à notre disposition, partout dans l’univers. L’énergie lumineuse que nous recevons du soleil en est une forme parmi d’autres. Sur la Terre, deux milliards d’années avant l’apparition de l’Homme, des réacteurs nucléaires naturels ont fonctionné (on a retrouvé les traces aujourd’hui inoffensives de leurs produits radioactifs de fission à Oklo au Gabon).
   Il nous fallait donc choisir entre apprivoiser E=mc2, cette énergie atomique naturelle qui depuis la nuit des temps façonne l’Univers, ou bien risquer de disparaître.
   Il paraît pourtant qu’au début de l’Anthropocène, vers la fin du XXème siècle, des humains ont présenté dans certains pays d’étranges symptômes antinucléaires.
   On raconte aussi que des lecteurs qui sont tombés sur ce petit livre des aventures de Léo et Maya ont pu s’immuniser voire se guérir de l’étonnant « virus ».

 

Un terrien anonyme (an 2052 après J.-C.

UARGA : Union d'associations de retraités et d'anciens du nucléaire
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