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Le SO2

Index
1. Qu’est le dioxyde de soufre ?
2. Sources d’émission de dioxyde de soufre
3. Toxicité et mesures du dioxyde de soufre
4. Dispositions réglementaires
5. Programme de réduction des émissions
6. Préconisation et conclusion

 
1. Qu’est le dioxyde de soufre ?

La formule chimique du dioxyde soufre est SO2.

 

2. Sources d’émission de dioxyde de soufre

 

Les principales sources d’émission sont les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel …) et les carburants qui en dérivent (essence, fuels, diesel etc.) qui contiennent des composés du soufre, lesquels s'oxydent lors de la combustion.

Les contributions par secteurs d’activité sont en 2012 (selon CITEPA) :

- Production d’électricité : 24 %
- Raffinage du pétrole : 17%
- Chimie : 10 %
- Métaux non ferreux : 9 %
- Métaux ferreux : 9 %
- Etc.

Emission annuelle en France en 2012 : 230 kt ce qui représente une diminution de 82 % entre 1990 et 2012 principalement à cause de l’abaissement des teneurs en soufre dans les carburants.

L’objet du protocole de Göteborg est, pour la France, de 207 kt en 2020.

3. Toxicité et mesures du dioxyde de soufre

 

Le dioxyde de soufre se transforme en acide sulfurique dans l’air sous l’action de l’humidité et de l’oxygène.
De ce fait, il concourt au phénomène des pluies acides néfastes pour les écosystèmes aquatiques et terrestres.
Il peut entraîner des pathologies respiratoires et des inflammations bronchiques, des altérations de la fonction respiratoire et des symptômes de toux.

 

 

4. Dispositions réglementaires

 

La pollution atmosphérique des agglomérations est définie par « l’indice ATMO » noté de 1 à 10 d’après les concentrations moyennes des 4 polluants : oxydes d’azote, dioxyde de soufre, ozone et PM 10 (particules inférieures à 10 μm).

Directive européenne 2001/81/CE du 23 octobre 2001.
Loi sur l’air du 30 décembre 1996.

 

5. Programme de réduction des émissions

 

La Directive de l’Union Européenne 2001/81/CE du 23 octobre 2001 impose un programme national de réduction de 4 polluants atmosphériques (SO2, NOx , COV, NH3) afin de respecter en 2010 les plafonds fixés pour leurs émissions.

Pour la France :
Objectif fixé en 2001 de rejets de SO2 en 2010 : 375 KT           
Les rejets de SO2 sont en 2008 de 375 KT, soit une diminution de 80% par rapport à 1990.

Environ 2200 analyseurs d’air ont été installés en France (SO2, NO2, O3, benzène, Pb, particules PM 10 : particules < à 10 µm et PM 2,5 : particules < à 2,5 µm)
La teneur en SO2 a diminué de 10 % par an ces 5 dernières années.
La concentration moyenne dans les  agglomérations est de 5 µm/m3.

L’INVS a estimé à 300 le nombre annuel de décès anticipés liés aux effets à court terme de la pollution atmosphérique mesurée par les indicateurs de SO2 et des poussières dans les grandes agglomérations françaises.

 

6. Préconisation et conclusion

 

Diverses mesures réglementaires ont été fixées par exemple :
- abaissement de la teneur en soufre des combustibles et carburants, par exemple, l’essence de 500 à
  50 ppm en 2005 (soit 0,005 %)
- désulfurisation des fumées des centrales thermiques et des incinérateurs de déchets.

Quelques points « noirs » subsistent (Etang de Berre, Le Havre, Basse Loire : Donges).

 

 

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