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Année 2006

Les articles sont présentés en ordre chronologique inverse
et l'index correspondant figure en bas de page.
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Le réchauffement climatique: du nouveau ? (23 Novembre 2006)

Plusieurs évènements récents, tout particulièrement ces 5 ou 6 dernières semaines, semblent montrer que les choses pourraient changer en matière de réchauffement climatique: publication de nombreux rapports, meilleure attention portée à des documents sérieux voire de lecture ardue, multiplication de déclarations émanant de tous bords. Le débat n’est plus de savoir s’il y a ou non réchauffement et pourquoi, mais de savoir de combien et à quel rythme il se poursuivra dans l’avenir.

Le débat semble glisser des spécialistes de l’environnement et de ceux qui s’étant approprié le sujet s’en disent les défenseurs vers des gens plus écoutés, politiques et économistes, qu’on n’avait pas l’habitude d’entendre sur ces questions, soit qu’ils n’étaient pas écoutés ou que leur voix était étouffée.

Quoi qu’il en soit les choses semblent enfin bouger: lire l'article HTML Pdf

 

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Flamanville 3 : lancement officiel (24 octobre 2006)

L’enquête publique locale concernant la construction de la centrale Flamanville 3 (EPR) est terminée. Les Commissaires ont remis leur rapport le 29 septembre (voir conclusions en pièce jointe 78 ko). Une étape indispensable est donc franchie mais il ne fallait pas en attendre grand-chose d’autre qu’un feu vert assorti de quelques recommandations bien banales. Comment aurait-il pu en être autrement après plus de quatre années de débats multiples et variés?

Rappelons les principales étapes: près de deux années (2003 et 2004) d’une longue consultation publique sur l’Energie à travers le pays, suivies d’un débat parlementaire s’étalant sur un an et demi (2004/2005), puis d’un débat public national (septembre 2005/février 2006). Toutes ces étapes ont été marquées de décisions claires à différents niveaux: le Parlement autorise le lancement d’un EPR, le Gouvernement autorise EDF à en lancer la réalisation, le conseil d’administration d’EDF porte son choix sur le site de Flamanville et EDF signe les premiers marchés (ingénierie, gros composants, cuves, groupe turbogénérateur, etc.).

Chacun peut imaginer dans un tel contexte combien les commissaires enquêteurs étaient embarrassés face d’une part à des opposants, dont très peu étaient locaux, déterminés à faire échec au projet et voulant utiliser le débat comme une tribune sur le déni de débat démocratique et d’autre part des représentants locaux et des habitants acquis au projet et ne craignant qu’une chose…un nouveau retard!

Peut-être ces derniers n’ont-ils pas complètementtort: en effet, le jour même (mardi 10 octobre) où Pierre Gadonneix, le président d’EDF, se rendait sur place à Flamanville pour exhorter le personnel d’EDF et celui des entreprises partenaires et rencontrer les autorités locales, sept organisations (Greenpeace, Sortir du nucléaire, Crilan, etc.) déposaient un référé devant le tribunal administratif de Caen pour obtenir la suspension des travaux, au motif que les travaux de terrassement avaient commencé en août alors que le décret d’autorisation de création de la centrale n’est pas encore signé.

Une lutte contre la montre est donc engagée: compte tenu des risques de pénurie d’électricité attendus pour les prochaines années, EDF est pressée, la région l’est aussi en raison du désir bien compréhensible de développement économiques, alors que d’autres qui estiment avoir été bafoués tout au long des 4 ou 5 années de débats et consultations n’ont de cesse de mener un combat d’arrière-garde, dans l’espoir que les prochaines échéances électorales permettront de revenir sur les choix démocratiques de ces dernières années.

 

L’effet des faibles doses (21 septembre 2006)

Nous savons que beaucoup des internautes visitant notre site sont intéressés par la question de l’incidence des faibles doses sur la santé. Ils ne sont cependant pas inquiets car ils savent que la radioactivité naturelle existe, ainsi que la faible dose qui en découle pour chacun d’entre nous. Mais l’insistance de certains lobbys et media à agiter le sujet contribue à ébranler les convictions : le bon sens populaire n’enseigne-t-il pas qu’il n’y pas de fumée sans feu ? Par ailleurs et de façon générale beaucoup de nos contemporains souhaitent, là comme ailleurs, la prise en compte du ‘principe de précaution’, alors que ce principe est rarement bien compris et est encore souvent imparfaitement mis en œuvre.

La Lettre « Nucléaire & Santé Actualités N° 57» du mois de septembre que les responsables de la médecine du travail d’EDF, AREVA et du CEA diffusent par Internet aux seuls professionnels de santé traite uniquement de la question des Faibles doses. Rédigée en des termes que les profanes peuvent parfaitement comprendre par de grands spécialistes en cancérologie et en médecine nucléaire, cette Lettre revient sur des sujets récemment abordés sur ce site: conséquences de la catastrophe de Tchernobyl et augmentation de l’incidence des cancers de la thyroïde due à une meilleure détection, notamment.( Lire Pdf -111 Ko)

 

La mise en examen du Professeur Pellerin (15 août 2006)

On se rappelle qu’à la veille de l’été le Professeur Pellerin a été mis en examen pour ‘‘tromperies aggravées’’ suite au passage du nuage de Tchernobyl. Depuis, les vacances aidant, on aurait pu penser que les choses resteraient confinées au cabinet du juge en charge de l’instruction auquel le professeur rend visite chaque semaine. En fait, il n’en est rien: les médias et les lobbys continuent d’exercer leur vindicte tenace. Tantôt, un ancien Haut Fonctionnaire se défoule et tantôt la presse s’offusque que le professeur ait, il y a quelques années, utilisé des prête-noms pour faire publier dans un journal de l’Académie des Sciences un article sur les retombées de Tchernobyl en France. Stratagème bien innocent…les prête-noms étant des spécialistes reconnus mais moins exposés que lui-même. La presse et les lobbys anti-nucléaires crient au scandale, sans jamais s’interroger sur le bien-fondé scientifique de l’article.

Espérons que la justice gardera toute son indépendance et sa sérénité, sans se laisser égarer.

Pour vous éclairer objectivement sur le fond de l’affaire L’UARGA vous communique des documents émanant de sources parfaitement qualifiées, par exemple un article paru dans la Revue Générale Nucléaire faisant le point ‘technique’ de la question ainsi que trois documents mentionnés dans cet article.

Par ailleurs le lecteur pourra trouver le Rapport (700ko) du Pr André Aurengo sur les conséquences de l’accident de Tchernobyl en France ainsi qu’une interview (95 ko) du Pr Aurengo moins détaillée mais tout à fait claire pour les lecteurs un peu plus pressés.

 

Saint -Pétersbourg, juillet 2006: G8 et énergie (31 juillet 2006)

Présidé par la Russie, le G8 devait être largement consacré aux problèmes de l’énergie, c’est du moins ce que souhaitaient les uns et les autres, à vrai dire pour des raisons assez variées. En fait la nouvelle crise ouverte au Moyen Orient n’a pas permis un débat aussi serein et approfondi qu’espéré. Pour ce qui est du développement de l’énergie nucléaire ... (lire l'article html ).

 

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Un printemps riche en évènements (17 juin 2006)

Les familiers du site pourraient croire qu’une fois passée la célébration du 20ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl une grande déprime s’était installée en l’attente de la préparation du 21ème. Il n’en n’est rien, du reste l’actualité n’a rien de déprimant, elle est étonnement riche et diverse, en France mais aussi à l’étranger. (lire l'article html ).

 

Tchernobyl: en attendant le 21 ème anniversaire (13 mai 2006)

Peut-être sera-t-il possible aux partisans du nucléaire de trouver un nouveau souffle pour défendre leurs arguments, après l’incroyable ‘déferlante’ du mois d’avril célébrant le 20ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. Que n’a-t-on pas lu dans la presse ou vu à la télévision: indécences, outrances, arguments biaisés ou malhonnêtes, manipulation de l’opinion, recherche du sensationnel, volonté d’effrayer,…? Parfois quelques reportages nouveaux et intéressants, mais le plus souvent pollués d’erreurs et pervertis de messages inquiétants destinés à traumatiser le public et dépourvus d’objectivité. Une profusion de livres sur et autour de Tchernobyl sont parus récemment, parlant souvent d’un «complot» des commissions de l’ONU et de toutes les autorités expertes et médicales internationales, sans que jamais les médias n’émettent le moindre doute sur la validité de ces assertions diffamatoires (lire l'article: html pdf ). Retour haut de page

 

Catastrophe de Tchernobyl: 20ème anniversaire le 26 avril - (13 avril 2006)

Après le mois de mars et le retour du printemps, nous voici en avril qui voit refleurir articles et reportages de tous poils sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl (samedi 26 avril 1986 à 1h23). Il n’y a pourtant rien de neuf sur le sujet mais, jouant sur la peur et trouvant un large écho dans les médias, car le sensationnel fait vendre, ceux qui s'opposent dogmatiquement au nucléaire vont, comme chaque année, lancer leurs campagnes avec un effort redoublé en ce 20ème anniversaire.Lire l'article (HTML)

 

L’usine de retraitement japonaise démarre - (31 mars 2006)

Voilà, l’usine JNFL sur le site de Rokkasho Mura (nord du Japon) démarre : les premiers essais en actif ont commencé le 31 mars 2006. Ils devraient durer jusqu’à août 2007. C’est l’aboutissement de plus de 25 ans de persévérance japonaise, efforts tenaces, coûteux, au milieu de beaucoup d’incompréhension et d’une certaine crainte. Lire l'article (HTML) (PDF).

 

Projet de stratégie européenne de l’énergie -Livre Vert- (17 mars 2006)

Le débat se développe dans les capitales européennes après la présentation par la Commission du Livre Vert (Une stratégie européenne pour une énergie sûre, compétitive et durable) qui sera discuté lors du prochain Conseil Européen des 23 et 24 mars et dont la teneur est maintenant connue. Lire l'article (HTML) (PDF) Retour haut de page

 

Fin du débat public sur l’EPR de Flamanville (03/03/2006)

Nos lecteurs comprendraient sans doute mal que l’UARGA ne les informe pas de la fin du débat public sur l’EPR de Flamanville. Il n’est cependant pas utile d’attendre la publication du Compte-rendu officiel final pour examiner le sujet. ... Lire l'article

 

Fin du débat public sur les déchets radioactifs(18/02/2006)

La Commission du Débat public sur la « Gestion des déchets radioactifs » avait promis son rapport pour la fin janvier. Celui-ci a été rendu public le 27 janvier 2006. Le rapport complet est disponible sur le site www.debatpublic-dechets-radioactifs.org . Le lecteur peut donc prendre connaissance de ce document in extenso, ou de son résumé disponible sur ce site, à la rubrique Documentation (PDF 340 Ko).

Ce rapport répond bien à ce qui était attendu de la Commission. Il est clair et conforme au déroulement du débat mais l’écho qu’en a donné la presse est quelque peu confus. Cela vient du fait que la publication s’est télescopée avec la remise par l’Autorité de Sûreté au gouvernement de son avis sur le stockage des déchets et celui de l’IRSN sur le dossier que lui avait soumis l’ANDRA sur le stockage des déchets dans l’argile de la Meuse et de la Haute Marne. Donc trois communications quasi simultanées sur des sujets connexes mais néanmoins différents. Enfin, pour faciliter la tâche de la presse et la compréhension des lecteurs le mouvement ‘Sortir du Nucléaire’ qui revendique l’adhésion de 700 associations a aussi jeté son cri !

Difficile donc de ne pas se perdre un peu dans tout cela, espérons que la suite des événements sera mieux coordonnée : présentation par le gouvernement d’un projet de loi devant faire suite à celle de 1991 et vote pendant l’année 2006 de cette nouvelle loi.

Pour accéder à notre article complet (Lire)

 

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Voeux du Président aux Forces Vives (09/02/2006)

La préoccupation des chefs d’état aux problèmes de l’énergie va croissant : nous évoquions il y a peu le discours de George W Bush du 31 janvier, nous revenons maintenant sur les vœux aux Forces Vives de la nation (5 janvier 2006) à l’occasion desquels le Président de la République a évoqué, entre autres choses, les questions de politique énergétique, de climat et ‘d’après pétrole’.

Il a d’abord fait quelques rappels .....

 

La politique américaine change….lentement (05/02/2006)

Comme certains le pressentaient depuis quelques temps, le 31 janvier, dans son discours sur l’état de l’Union, le Président Bush à évoqué le nucléaire en même temps qu’il regrettait le fait que l’Amérique soit « droguée au pétrole » et stigmatisait l’excessive dépendance de son pays au pétrole importé, et particulièrement celui importé du Moyen Orient.

S’agissant de l’énergie il a prôné le recours aux énergies nouvelles : technologie solaire, éoliennes ‘révolutionnaires’, le charbon sans émission, l’éthanol cellulosique et les biocarburants. S’agissant de nucléaire (un nucléaire propre et sans danger), il a confirmé que son gouvernement en encourage la relance conformément à la loi sur l’énergie de août 2005 et au programme de recherche sur les réacteurs de génération IV lancé auparavant. On savait donc qu’il était favorable aux réacteurs rapides et, implicitement au retraitement, mais on sait aussi maintenant qu’il est favorable au retraitement pour faciliter le stockage des déchets (250 M$ vont être dépensés dès cette année dans un programme de recherche)…..de sorte que, en 2040-2050, de nouveaux procédés et de nouvelles technologies seront au point.

Les tenants français du recyclage ne peuvent que se réjouir de ce revirement, tant les positions prises par les présidents Ford et Carter ont, depuis 30 ans, compliqué les relations entre la France et les Etats-Unis dans ce domaine et gêné certains programmes. Gageons cependant qu’ils restent circonspects, car le changement de politique américain ne va pas jusqu’à applaudir le recyclage tel que la France le pratique aujourd’hui.

Le président n’a par ailleurs pas eu un mot pour évoquer les vertus écologiques du nucléaire, ni la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre ; son discours, il est vrai, portait sur l’état de l’Union, pas sur celui de la planète.

Une hirondelle ne fait pas le printemps mais cela fait toujours plaisir….et peut-être que, dans 30 ans, vers 2040, à la fin de vie des usines actuelles de La Hague, les Etats-Unis ne s’opposeront pas à la construction d’une nouvelle usine à La Hague.

 

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Energie et différents moyens de production (31/01/2006)

Les questions d’énergie reviennent à la une de l’actualité de façon très fréquente, la presse se faisant l’écho de déclarations répétées à Paris, Bruxelles, Berlin, Londres, Moscou, Kiev ou Téhéran dans un contexte parfois dramatique.

Un débat de fond pourrait avoir lieu prochainement dans le cadre européen, mais l’histoire enseigne qu’il n’y a pas grand-chose à attendre de l’Europe dans ce domaine. La situation y est confuse alors qu’elle se clarifie pratiquement partout ailleurs dans le monde du fait de la crainte du réchauffement climatique ou des perspectives de hausse du prix du gaz et du pétrole liées à une excessive dépendance dans un marché très tendu. De ce fait toute crise est facteur de hausse : manœuvres de Gazprom, vague de froid, une déclaration des autorités à Téhéran, une prise d’otages au Nigeria, des déclarations vigoureuses en Amérique du Sud.
Bien peu d’articles soulignent que malgré des incitations aux économies d’énergie, depuis trente ans la consommation d’énergie ne cesse de croître en particulier en France, notamment dans les transports et dans la production d’électricité. L’incantation nécessaire et sympathique des écologistes en faveur des économies d’énergie est bien sûr légitime mais elle ne suffit pas à combler les besoins.

Pour la seule consommation électrique les besoins de la France sont aujourd’hui de 80 à 90 000 MWe, or pour alimenter une centrale de 1000MWe il faut, selon les modèles :

 

Centrale nucléaire environ 24 tonnes d’uranium enrichi (4%) par an
Centrale au fuel lourd environ 1,7 millions de tonnes par an
Centrale au charbon environ 2,7 millions de tonnes par an
Centrale au gaz environ 2,4 milliards de m3 de gaz naturel par an
Centrale de traitement d’ordures ménagères environ 8,3 millions de tonnes d’ordures ménagères.

mais pratiquement rien pour une installation solaire ou éolienne après sa construction.

On imagine bien que le choix entre tel ou tel type de production n’est pas sans conséquence aux plans techniques, logistiques ou financiers. Il n’est pas neutre non plus en terme d’émission de CO2, donc vis-à-vis du risque climatique. Quelques chiffres pour en juger :

nucléaire 2,5 à 5,7 g d’équivalent carbone par kWh produit
fuel lourd 209 à 246 g - - -
charbon 264 à 355 g - - -
gaz 120 à 188 g - - -
éolien 8 à 13 g - - -
solaire photovoltaïque 17 à 76 g - - -

Pour une centrale à biomasse (cycle du bois), un système prometteur sur lequel beaucoup de bureaux d’études travaillent mais dont aucun exemple à grande échelle n’existe encore, l’émission en équivalent carbone serait également très faible (6 à 17 g/kWh).


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Vers un renouveau nucléaire en Grande Bretagne ? (15/01/2006)

Le 29 novembre 2005 à l’occasion d’un congrès du Labour Party, Tony Blair, le premier ministre anglais, a annoncé qu’il allait lancer un examen complet des choix énergétiques du pays et qu’il était nécessaire d’examiner de façon détaillée la possibilité de construire de nouvelles centrales nucléaires. Ceci constituera la première étude de ce type depuis une trentaine d’années.

La précédente tentative de relance intervenue en 2003 avait avorté puisque le Livre Blanc de l’époque n’avait fait que prôner le recours aux énergies renouvelables assorti d’une vague déclaration sur la nécessité de garder ouverte l’option nucléaire….il est vrai qu’à l’époque l’industrie nucléaire anglaise était en pleine déconfiture, BNFL étant en déroute et British Energy en quasi faillite.

Depuis 2003, le panorama a complètement changé : le prix du pétrole a presque quadruplé et celui du gaz a explosé de sorte que beaucoup de producteurs d’électricité ont remis en service leurs vieilles centrales à charbon, que les objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont largement compromis et que certains gros consommateurs d’électricité redoutent des ruptures d’approvisionnement.

Sur le plan nucléaire également la situation a évolué, la situation financière de Nuclear Electric s’est redressée, suite à une quasi renationalisation et BNFL n’existe plus guère que sur le papier après avoir dû céder tous ses sites et presque toutes ses installations à la NDA, la nouvelle Nuclear Decommissionning Agency en place depuis avril 2005, et est mis par celle-ci en concurrence pour la gestion des différentes installations du cycle. Les centrales nucléaires vont par ailleurs progressivement devoir s’arrêter : en effet à part Sizewell, un PWR récent, elles sont toutes relativement anciennes, de type Graphite-Gaz de 1ère ou de 2ème génération. Les premières (Magnox) s’arrêteront vers 2010 et les secondes (AGR) dans les 15 années suivantes. A ce sujet la NDA a récemment fait savoir que les sommes fixées pour le démantèlement des centrales existantes étaient insuffisantes et qu’elle ferait en sorte de rendre les sites réutilisables 25 ans, et non pas 85 ans, après l’arrêt des centrales : au total une situation guère brillante mais assainie.

Bref, on le voit, en Grande Bretagne comme ailleurs, la recherche de la sécurité d’approvisionnement au meilleur coût et la prise en compte de la lutte contre l’effet de serre offrent une combinaison redoutable qui pourrait s’avérer favorable à l’option nucléaire encore faut-il que le débat soit ouvert et dénué de passion, ce qui risque de ne pas être évident tant l’industrie nucléaire anglaise s’est discréditée au cours des dernières années et tant de nombreux membres du Labour Party sont sensibles aux thèses des partisans anti-nucléaires ; on a donc toute chance d’apprendre dans quelques mois une relance du nucléaire associée à celle des énergies renouvelables…ce qui serait une grande nouvelle.

 

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Mise en ligne

Le réchauffement climatique: du nouveau? 23/11/06

Flamanville 3 : lancement officiel

24/10/06
L’effet des faibles doses 21/09/06
La mise en examen du Professeur Pellerin 15/08/06
Saint -Pétersbourg, juillet 2006: G8 et énergie 31/07/06
Un printemps riche en évènements 17/06/06
Tchernobyl: en attendant le 21 ème anniversaire 13/05/06
Catastrophe de Tchernobyl: 20ème anniversaire le 26 avril 26/04/06
L’usine de retraitement japonaise démarre 31/03/06
Projet de stratégie européenne de l’énergie -Livre Vert 17/03/06
Fin du débat public sur l’EPR de Flamanville 03/03/06
Fin du débat public sur les déchets radioactifs(18/02/2006 18/02/06
Voeux du Président aux Forces Vives 09/02/06
La politique américaine change….lentement 05/02/06
Energie et différents moyens de production 31/01/06
Vers un renouveau nucléaire en Grande Bretagne 15/01/06

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