Vers une électricité durable. Propre, sans CO2, disponible, abondante en permanence
Contact Connexion adhérent Comment adhérer
Année 2017

 

 

 

 

Les articles sont présentés en ordre chronologique inverse
et l'index correspondant figure en bas de page.

 

 

  

 

Report de l’objectif de réduction à 50% en 2025 de la part du nucléaire (12 novembre 2017)

Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé que l’objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire en 2025 dans notre production d’électricité n’est pas tenable. Depuis cette annonce, la question la plus posée par les médias, les commentateurs et les mouvements écologistes est : qu’est-ce qui a motivé une telle décision, un objectif irréaliste ou bien la pression des lobbies ?
Les raisons sont bien plus logiques et terre à terre, elles sont basées sur des faits très simples. Dès l’été dernier une courte vidéo, disponible sur notre site et circulant aussi sur d’autres sites, les décrivait. Cette vidéo n’a pas pris une ride et devient même un peu plus d’actualité : elle est visible ici.
Bravo donc à Nicolas Hulot d’avoir choisi le réalisme et le bon sens, d’avoir fait le bon choix entre moins de nucléaire ou plus de charbon, de gaz et d’émissions de gaz à effet de serre en décidant ce report.
Lire la suite ici.



Spécialiste ou militant : deux éthiques incompatibles ? (30 octobre 2017)

Aujourd’hui nous vous invitons à prendre connaissance d’un texte d’une nature un peu inhabituelle sur notre site : il s’agit en effet de faire réfléchir chacun sur la difficulté que rencontrent les défenseurs du nucléaire et les militants antinucléaires à discuter entre eux et plus encore à trouver un point d’entente. Nous remercions Bertrand Barré de l’opportunité que nous offre son texte (Notes d’actualité de mi-octobre 2017) qu’on peut retrouver sur notre site ici.

Nous invitons nos lecteurs à visiter par ailleurs le site de Bertrand Barré à www.bertrandbarre.com.



Rejoindre la filière nucléaire – Distinguer le courant de l’écume (03 octobre 2017)

A l’invitation de la SFEN (Société Française de l’Energie Nucléaire) Yves Brechet, Haut-commissaire à l’énergie atomique s’est exprimé à l’occasion de la parution d’un numéro de la Revue Générale Nucléaire consacré à la formation et l’emploi.
Nous avons le plaisir de vous communiquer ce texte dans lequel Yves Bréchet dresse le panorama des atouts indéniables de l’énergie nucléaire dans le monde actuel. Il le fait méthodiquement, sans idéologie, en s’appuyant sur des faits incontestables.
Nonobstant les difficultés auxquelles est confrontée l’industrie aujourd’hui, et notamment en France, le nucléaire a un avenir en France ce que beaucoup semblent oublier ou méconnaitre. Yves Bréchet s’adresse aux jeunes (La filière nucléaire a besoin de jeunes dynamiques et créatifs) et aux aînés (Il est du devoir des ingénieurs de dire aux décideurs ce qu'ils doivent savoir, qui ne coïncide pas nécessairement avec ce qu'ils ont envie d'entendre). Il souligne enfin combien s'engager dans le domaine de l'industrie nucléaire est un engagement citoyen, la nature même de cette industrie imposant une intégrité sans faille et un sens du bien public sans complaisance.
Au total un texte limpide et clairvoyant comme on aimerait en voir publier plus souvent.
(Lire le texte)



CIGEO, (Centre industriel de stockage géologique) solution géologique pour nos déchets radioactifs, un projet éco-responsable pour les générations futures (18 septembre 2017)

Notre génération porte une lourde responsabilité environnementale. Au point que les citoyens occidentaux nantis que nous sommes en arriveraient presque à considérer comme normal de jouir des biens de consommation courante (smartphones, énergie, voitures, électricité, …) sans avoir à en supporter les inconvénients et sans accepter d’en gérer les déchets. Qui n’a pas jamais eu cette honteuse réaction « pas dans mon jardin », certains poussant même le toupet jusqu’à espérer voir leurs propres déchets « dans le jardin des autres » ?!
(Lire le texte)



Électricité en France, entre réalisme et idéologie (4 septembre 2017)

Les plus jeunes parmi les lecteurs de nos publications verront que les anciens de l’industrie nucléaire française sont lucides au sujet de l’état actuel de cette industrie, qu’ils ne se laissent pas aveugler par leurs anciennes certitudes et savent apprécier les mérites et handicaps actuels de cette industrie dans le monde d’aujourd’hui.

Les plus anciens comprendront que rien n’est perdu dès lors qu’on se place dans une perspective à moyen ou long terme : les faits sont têtus, et le réalisme finira par prévaloir sur l’idéologie. Espérons que l’idéologie ne nous ruine pas auparavant !
L’auteur souligne incidemment que les peurs suscitées par le nucléaire sont aggravées par des unités baroques qui empêchent au grand public de percevoir les risques notamment sur la santé comme il convient. Gageons qu’avec le temps, les progrès en matière de sûreté des réacteurs en même temps que ceux en matière de santé, notamment en ce qui concerne le cancer, feront que dans quelque années les risques seront reconnus pour ce qu’ils sont réellement et ne créeront pas de peurs injustifiées.
Merci à Bernard Lerouge, ancien cadre de l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire du CEA, de nous avoir fourni un texte lumineux et plein d’espoir.
(Lire le texte)



Arrêter 17 réacteurs nucléaires ? Quand et surtout pourquoi ? Regard sur la transition écologique Emmanuel Macron et Nicolas Hulot (20 août 2017)

Avec la réforme du code du travail et la moralisation de la vie politique, la transition écologique constitue un des chantiers majeurs du quinquennat d’Emmanuel Macron qui, avec Edouard Philippe, en a confié les commandes à Nicolas Hulot.
Que faut-il attendre du nouveau Ministre de la Transition Écologique et Solidaire ?
Quelle place pour le nucléaire ? Succès français incontesté, est-il une énergie d’avenir ?
Comment rectifier les erreurs du quinquennat de François Hollande et de la mandature de Ségolène Royal ?
Jean-Luc Salanave, enseignant à l’Ecole Centrale de Paris, spécialiste des énergies, fait partager son expérience à la fois scientifique, technologique, industrielle et économique, expérience nationale, européenne et internationale.
Il est interviewé par Pierre, étudiant scientifique.
Cette courte vidéo fournit un regard non journalistique, objectif et factuel, d’un citoyen indépendant, écologiste engagé dans plusieurs associations et pro-nucléaire.
Elle est accessible ICI et sur YouTube



Consultation du public sur l'avis de l'ASN sur l'anomalie de la cuve  EPR (31 juillet 2017)

L'ASN soumet à la consultation du public (sur son propre site ici)  son projet d’avis relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville.
Il n'est pas besoin d'être compétent ou technicien pour envoyer un avis positif, plus ou moins étayé, en indiquant que l'on fait confiance aux experts et en particulier à ceux indépendants de l'IRSN qui se sont prononcés après de nombreux essais et études.
Lire l'ensemble du texte



Haro contre le nucléaire (18 juillet 2017)

Ah Nicolas Hulot, tout le monde l'aime comme animateur, ses magnifiques images, ses reportages inoubliables, le monde en péril, pourquoi a-t-il abandonné les reportages ? Il semble pourtant avoir les pieds sur terre comme en témoignent le succès de sa Fondation et celui de ses shampoings.

Aujourd’hui ministre, et pas des moindres puisqu’il est ministre d’Etat, le 6 juillet Nicolas Hulot a fait une première présentation de ses objectifs pour le climat : en 2050 aucune émission de gaz à effet de serre qui ne soit pas compensée par différents moyens de lutte anti-CO2, fin des véhicules, essence ou diesel, en 2040, une taxe carbone renforcée.

Sur ces entrefaites, les pros de l’antinucléaire grinchent, ce n’est pas sérieux tout cela, il n'y a pas un mot sur le nucléaire !

Un week-end passe et notre Ministre, piqué au vif, s'empare du micro de RTL le 10 juillet, et patatras voilà qu'il joue les antinucléaires pur jus et avec un verbiage pas possible, énonçant doctement de grossières erreurs économiques et stratégiques...à propos du nucléaire et des énergies renouvelables aux qualités mirobolantes.

Mais enfin il faut savoir : mettre fin aux fossiles ou mettre fin au nucléaire, il faut choisir ! Respecter l'accord de Paris de 2016 ou respecter la Loi de Transition énergétique de 2015, il faut choisir !

Voyons cela d’un peu plus près ici.



Les temps changent (22 juin 2017)

Depuis quelques mois certaines décisions sont intervenues, principalement à l’étranger, qui vont entrainer quelques conséquences en matière d’énergie, y compris d’énergie nucléaire : Brexit anglais qui va entrainer la sortis du Royaume-Uni de l’Accord Euratom, la décision américaine de sortir de l’Accord de Paris sur le climat, la Loi suisse énergie 2050 qui va changer le cours des choses en Suisse, l’annonce du président Sud-Coréen d’un changement radical de cap, …l’ilot de stabilité allemand où on continue de transitionner à tout va.
En France aussi tout change ou va changer dans tous les domaines. L’avenir dira si le changement interviendra aussi dans le domaine nucléaire, après toutes ces dernières années où l’industrie nucléaire a été malmenée, ce ne serait que justice.

C’est ce que nous vous invitons à lire ici.



Les Académies s'expriment sur le développement des ENR et des éoliennes (22 mai 2017)

La France peut s'enorgueillir de disposer d'une Académie des sciences rassemblant les plus hautes autorités scientifiques françaises dans la plupart des spécialités. L'Académie produit régulièrement une variété de notes, d'études, libres points de vue et d'avis dont bien peu de gens entendent parler : c'est normal, la presse n'en parle pratiquement jamais et, ce qui est dramatique, et source de gâchis, les pouvoirs publics les ignorent le plus souvent.
L'avis de l'Académie du 2 janvier 2015 sur la transition énergétique a été ignoré par le ministère qui a rédigé la loi (LTE) comme par le parlement qui l'a votée. Vous n'avez pas non plus entendu parler de l'avis de l'Académie du 19 avril 2017 qui explique, par la voix des 20 membres du Comité de prospective en énergie qui l'ont rédigé, pourquoi la question de la transition est mal posée dans les débats actuels :
- accent mis sur l'électricité plutôt que sur l'énergie alors que l'électricité est presque totalement décarbonée mais que l'énergie en général et les transports en particulier sont très loin de l'être et contribuent largement au déficit commercial ;
- accent mis sur le nécessaire développement des énergies renouvelables intermittentes (ENRi) pour remplacer le nucléaire au détriment des émissions de CO2, de l'économie en général et de la balance des paiements ; et
- sur le fait que les données physiques, technologiques ou économiques sont mal prises en compte et que les scénarios retenus ne sont pas réalistes.
Nous vous invitons à lire les trois pages de cet avis via le site de l'Académie des sciences (ici) ou directement (ici).

Curieusement, deux semaines plus tard, c'est l'Académie nationale de Médecine qui publie le 9 mai un rapport rédigé dans le double souci d'améliorer l'acceptation du fait éolien et d'atténuer son retentissement sanitaire, direct ou indirect. Le groupe de travail précise ses recommandations sur les nuisances sanitaires des éoliennes terrestres. Le résumé de ce rapport tient en une page.  

La loi de transition énergétique restera-t-elle l'alpha et l'omega français ne varietur dans les années à venir ?
Les autorités françaises s'appuieront-elles sur les connaissances scientifiques comme c'était le cas il y a encore une trentaine d'années et comme c'est toujours le cas dans tous les grands pays ?



Tout bien pesé, pourquoi pas le nucléaire ? (06 mai 2017)

Il est de bon ton aujourd’hui de décrier le nucléaire et de vanter à tout propos – y compris à contretemps – les mérites des énergies renouvelables intermittentes, vent et soleil (ENRi). Dès qu’ils parlent de transition énergétique et de lutte contre le réchauffement climatique, la plupart des médias et des leaders d’opinion se focalisent sur la seule production d’électricité, oubliant que celle-ci ne contribue pas – du moins en France – à l’émission de gaz à effet de serre, et font du nucléaire un bouc émissaire facile ! Sait-on qu’en France le développement des énergies renouvelables ne participe en aucune façon à la réduction des émissions de CO2 ? Sait-on qu’il conduit à remplacer une production nucléaire propre par des productions qui augmentent les émissions de CO2 quand leur intermittence est relayée par des sources d’origine fossile ? Les ENRi sont en effet non pilotables, elles produisent de l’électricité quand il y a du vent, mais pas trop, ou quand il y a du soleil. Sait-on encore aujourd’hui que depuis 40 ans le nucléaire est compétitif, respectueux de l’environnement et pilotable c’est-à-dire qu’il produit de façon sûre et économique quand on en a besoin ? Et pourtant ces caractéristiques qui devraient aujourd’hui renforcer l’intérêt à son égard, compte tenu des préoccupations légitimes de la protection de notre environnement, ne sont plus connues. Quand elles le sont, elles sont occultées voire dénigrées.
Tout bien pesé, pourquoi pas le nucléaire ? tel est donc le thème d’une étude publiée par l’association Sauvons le Climat (SLC) qui met en perspective, avec leurs avantages et leurs inconvénients, le nucléaire et les renouvelables intermittentes (éolien et solaire). Merci à SLC de nous rappeler très objectivement des faits passés sous silence, de faire différentes comparaisons techniques ou économiques, d’aborder sans tabou quelques nouveaux éléments de langage, aujourd’hui à la mode mais parfois contestables, et d’exposer quelques enseignements tirés du cas allemand.
Cette étude est ici (lire l'article)



Que penser du développement des énergies renouvelables ? (12 avril 2017)

Personne n’attend que des spécialistes du nucléaire s’expriment sur la question des énergies renouvelables et tout particulièrement des ENRi, c’est-à-dire de celles qui, comme l’éolien et le photovoltaïque, sont intermittentes.
Si nous souhaitons vous présenter un point sur le développement de ces énergies et leurs perspectives ce n’est ni par masochisme, ni pour nous prosterner devant une mode fort répandue aujourd’hui et encore moins pour tenter d’expliquer une complémentarité tant vantée avec le nucléaire (le talent et la place nous manqueraient pour le faire de façon claire et convaincante) mais tout simplement parce qu’il s’agit d’une question à la fois intéressante et importante.
Les énergies renouvelables même intermittentes sont une bonne chose le lecteur comprendra cependant que, comme pour toutes les bonnes choses il ne faut pas en abuser : tout est dans la dose ! Dans l’état actuel des sciences et des techniques, et tant que le stockage de l’électricité ne sera pas efficace et économique, la contribution des ENRi au mix électrique ne devrait pas excéder 20 à 25% en France. (lire l'article)



L’arrêt de Fessenheim sera décidé par le PDG d’EDF le moment venu (06 avril 2017)

Le Conseil d’Administration d’EDF réuni le 7 avril vient, après beaucoup de péripéties, d’accepter d’autoriser son Président, Jean-Bernard Lévy, à décider le moment venu de l’arrêt de la Centrale de Fessenheim. Cette décision est intervenue après un premier vote contre la Demande d’Abrogation de l’Autorisation d’Exploitation (DAAE) que voulaient recevoir dès maintenant les autorités.

Les pressions du gouvernement et les menaces exercées par Ségolène Royal et Michel Sapin à l’égard d’EDF et des administrateurs indépendants n’ont donc pas fait pencher la balance dans le sens voulu par Ségolène Royal et par Michel Sapin, tandis que les administrateurs représentants de l’Etat, en situation de conflit d’intérêts, se trouvaient dans l’impossibilité de voter.

40 ans, jour pour jour, après le début de production de la Centrale (6 avril 1977), le Conseil d’Administration n’a pas fait du 6 avril 2017 le jour funeste tant redouté depuis 5 ans par tous les personnels (agents d’EDF et prestataires) qui tout au long du projet puis de l’exploitation ont œuvré avec passion et enthousiasme à faire de cette première centrale française à eau pressurisée un succès dont a bénéficié la France.

Comme eux nous nous réjouissons mais il ne s’agit que d’un sursis : s’il n’y a plus lieu de craindre du gouvernement la signature d’un décret d’Abrogation de l’Autorisation d’Exploitation de la Centrale à bref délai, EDF reste tenu au respect de la Loi de Transition Energétique qui implique que l’arrêt de Fessenheim soit nécessaire avant la mise en service de l’EPR de Flamanville…sauf modification de la loi, ce qui n’est pas chose aisée.

Un tel décret n’aurait répondu à aucune exigence de sûreté, ni permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre (au contraire) et aurait rendu plus difficile encore le passage des pointes au cours des prochains hivers : a-t-on déjà oublié qu’en janvier dernier l’apport de Fessenheim au système électrique avait été tout à fait utile ? Un décret parfaitement inutile a donc été évité.



L’incroyable légèreté de Radio-France (03 avril 2017)

Tout à trac, le 31 mars, France Info et France Inter ont fait état de révélations sur les fabrications de Creusot Forge où sont produits nombre des forgés qui équipent le programme nucléaire français. Selon ces annonces EDF et AREVA avaient été mis en garde par l’ASN dès 2005 des anomalies, disfonctionnements, défauts de qualité dont souffraient les productions de l’usine et, néanmoins, sont passé outre en commandant à cette usine des équipements essentiels de l’EPR, dont la cuve.
Toute la presse a bien sûr répercuté les informations de France Inter et France Info sans vérifier si la révélation en était bien une, ou si l’information n’était pas plutôt de la désinformation destinée à créer le buzz.
Certes les soucis d’EDF et d’AREVA avec Creusot Forge sont sérieux mais ni nouveaux, ni cachés : ils font l’objet s’un programme complet de rectification en cours de mise en œuvre ce que Radio France n’aurait pas manqué d’apprendre en contactant les vrais experts sur cette question. Radio France a, au contraire, préféré tendre ses micros, aux experts surtout connus pour leur opposition directe au nucléaire.
On pourra lire avec intérêt l’excellente lettre adressée par Hervé Nifenecker au médiateur de Radio-France pour critiquer l’incroyable légèreté des journalistes.
(Lire le document)



Faut-il avoir peur de la radioactivité ? (21 mars 2017)

Nous qui avons travaillé dans l’industrie nucléaire savons bien qu’il faut prendre des précautions pour se protéger des effets nocifs de la radioactivité sur les organismes vivants. Nous savons aussi que les risques liés aux faibles doses sont extrêmement faibles, voire même inexistants au-dessous d’une dose de 100 mSv par an.

Bien peu de gens en revanche savent que des faibles doses peuvent avoir aussi des effets bénéfiques. Cet effet qui est difficile à démontrer est cependant bien réel. Un tel type de phénomène s’observe pour toutes les substances qui « guérissent » à petite dose (comme le soleil), mais sont néfastes à forte dose (comme la plupart des médicaments) car c’est la dose qui fait le poison. C’est ce qu’on vous explique dans le texte qui suit.

(Lire le document)



Tirer la couverture (médiatique) à soi... (21 février 2017)

Lundi 8 février au soir, à une heure d’affluence, un arc électrique a produit un incendie dans le métro parisien. Chacun a tenté de rentrer chez soi au plus vite. Personne n’a demandé que l’on supprime la ligne A du RER.

Le lendemain, mardi 9 à 10h du matin dans la centrale de Flamanville, un départ de feu suivi d’une détonation s'est manifesté dans la salle des machines du réacteur N°1. Le réacteur était mis à l’arrêt. A midi tout était rentré dans l’ordre, le préfet avait refermé sa cellule de crise, seul du personnel du site était intervenu ; les équipes publiques d’intervention arrivaient en renfort suivies de badauds venant au spectacle… Le soir même la presse nationale relançait le débat sur la sûreté nucléaire en France. Un incident assez banal, comme on en rencontre sur tout site industriel, devenait une information explosive !

Pour la première fois sur ce site, c’est un ami retraité d’EDF dont le parcours professionnel a couvert tous les aspects de la sûreté nucléaire dans ses différents métiers qui tire la morale de cet événement. Nous l’en remercions.

(Lire le document)



Lettre ouverte au Premier Ministre - Fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (14 février 2017)

Le sujet de la fermeture anticipée de la Centrale nucléaire de Fessenheim fait à nouveau l’actualité dans les colonnes de la presse écrite à la suite de l’accord sous conditions donné au gouvernement par le Conseil d’Administration d’EDF.

Il reviendra au Premier Ministre d’entériner cette disposition en signant un décret de fin d’autorisation du fonctionnement de cette centrale. Cette décision, sans aucune justification technique ou économique, constituerait un gâchis incroyable de plusieurs milliards d’€ qui serait répercuté sur les factures des consommateurs ou sur les feuilles d’impôts des contribuables.

Aussi, à quelques semaines d’une élection présidentielle dont le résultat sera susceptible d’influer fortement sur l’avenir de cette centrale, des anciens responsables dans le domaine de l’énergie ont décidé d’alerter par courrier le Premier Ministre sur les conséquences dommageables pour notre pays de cet arrêt.

Cette actualité fait l’objet d’une “Lettre ouverte au Premier Ministre” que vous voudrez bien trouver en lecture libre ci-dessous. Ses 433 signataires, dont nombre d’entre eux n’ont eu aucun lien avec le nucléaire, vous remercient par avance de l’intérêt que vous porterez à sa lecture.

(Lire le document)



Le regard français sur le nucléaire (12 février 2017)

Longtemps le regard français sur le nucléaire était un regard favorable : longue portée des choix, réalisations prestigieuses, programmes solides et diversifiés, industrie puissance, constance des décisions et réponse favorable aux chocs pétroliers. Si bien que parfois on aurait pu parler d’exception française si l’on compare les choix nationaux aux réponses apportées par l’Allemagne ou le Japon au syndrome de Tchernobyl ou de Fukushima, jusqu’à quand ?

La question peut se poser légitimement : y a-t-il un changement dans le regard français ? Il y a à peine deux mois, nous tentions déjà de répondre à cette question. Deux mois, une éternité dans le monde d’aujourd’hui ! Il y a fort à parier que si nous cherchions à mettre à jour notre réponse, celle-ci serait encore plus radicale après le déluge de désinformations que nous avons enregistré à l’occasion de la récente vague de froid. N’a-t-on pas voulu nous faire croire que le système électrique avait tenu grâce à l’apport de l’énergie éolienne ? Qu’en sera-t-il dans quelques années si la Loi de Transition Energétique est mise en œuvre comme prévu ? Faudra-t-il s’attendre à une pénurie endémique d’électricité chaque hiver ?

(Lire le document)



Centrale de Fessenheim : plus rien ne s’oppose à la fermeture anticipée (24 janvier 2017)

Eh bien, ça y est, les pressions du Chef de l’Etat et du gouvernement ont atteint leur but : le Conseil d’Administration d’EDF a donné un accord de principe sur le processus d’indemnisation pour la fermeture anticipée de la Centrale de Fessenheim, accord conditionné à la parution de deux décrets relatifs à Flamanville 3 et Paluel 2 et qu’il se réunira à nouveau lorsque ces décrets seront publiés pour officialiser l’acceptation. L’annulation par le gouvernement de l’autorisation de fonctionnement serait publiée après cette officialisation.

La voie est maintenant dégagée pour que le gouvernement puisse préparer l’abrogation de l’autorisation d’exploitation des deux réacteurs et enclencher le processus de fermeture. Celle-ci pourrait intervenir fin 2018.

Les derniers combats des travailleurs de Fessenheim et en particulier la Lettre ouverte qu’ils ont adressée aux Administrateurs d’EDF le 21 janvier n’auront servi à rien. Toute notre sympathie va à tous ceux que cette décision affectera, directement ou indirectement. En 5 ans ils n’ont jamais reçu les mêmes égards que ceux prodigués aux travailleurs de Florange ou de Belfort.

Les arguments de sûreté ou l’âge de la centrale avancés par certains n’étaient bien sûr qu’une mascarade, c’est bien l’idéologie qui l’a emporté contre tous les intérêts économiques et sociaux d’EDF et ceux de l’Etat lui-même. Le simple bon sens n’a pas joué non plus : les dernières semaines ont en effet démontré qu’en période de froid vif notre pays a besoin de plus, et non pas de moins, d’électricité pilotable et dé-carbonée alors que seuls, le nucléaire et l’hydraulique présentent ces deux qualités, et pas les renouvelables. Gageons que d’autres époques de grand froid en apporteront la preuve tôt ou tard.

Oubliées les belles envolées pour sauver le climat : moins de nucléaire signifiera plus de consommation de gaz et donc plus de rejets de CO2 dans l’atmosphère. Oublié le nécessaire redressement de la balance commerciale : moins de nucléaire c’est moins d’exportations et plus d’importations.

Un énorme gâchis indemnisé au-dessous du préjudice subi par EDF. Pour le pays un sacrifice inutile et absurde.

La lettre ouverte du Comité d’Etablissement de la Centrale aux administrateurs d’EDF publiée le 21 janvier en pleine page le Monde est à lire ici)



Risque de pénurie d’électricité (17 janvier 2017)

La plupart des médias qui nous abreuvent de commentaires sur le risque de pénurie d’électricité font un lien direct entre le froid bien prévisible dans cette période de l’année et les difficultés rencontrées ces derniers temps par le parc de réacteurs EDF.

Le 16 janvier sur son blog Sciences² sur le site du Monde, Sylvestre Huet décrypte la situation actuelle en la comparant à celle du 7 février où 102 098 MW ont été appelés sur le réseau, un record. Nous vous invitons à lire son texte Pénurie de jus : l’alibi du nucléaire où il indique qu’il convient de faire un retour d’expérience sérieux sur les événements que nous traversons et non superficiel car leur explication à une cause qui aurait pu être prévue.

(Lire l'article)

(Lire le document)



 

Index (par ordre chronologique inverse)

Titre

Mise en ligne

Report de l’objectif de réduction à 50% en 2025 de la part du nucléaire
12/11/2017
Spécialiste ou militant : deux éthiques incompatibles ?
30/10/2017
Rejoindre la filière nucléaire – Distinguer le courant de l’écume
03/10/2017
CIGEO, (Centre industriel de stockage géologique) solution géologique pour nos déchets radioactifs, un projet éco-responsable pour les générations futures 18/09/2017
Électricité en France, entre réalisme et idéologie 04/09/2017
Arrêter 17 réacteurs nucléaires ? Quand et surtout pourquoi ? Regard sur la transition écologique Emmanuel Macron et Nicolas Hulot 20/08/2017
Consultation du public sur l'avis de l'ASN sur l'anomalie de la cuve EPR 31/07/2017
Haro contre le nucléaire 18/07/2017
Les temps changent 22/06/2017
Les Académies s'expriment sur le développement des ENR et des éoliennes 22/05/2017
Tout bien pesé, pourquoi pas le nucléaire ? 06/05/2017
Que penser du développement des énergies renouvelables ? 12/04/2017
L’arrêt de Fessenheim sera décidé par le PDG d’EDF le moment venu 06/04/2017
L’incroyable légèreté de Radio-France 03/07/2017
Faut-il avoir peur de la radioactivité ? 21/03/2017
Tirer la couverture (médiatique) à soi... 21/02/2017
Lettre ouverte au Premier Ministre - Fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim 14/02/2017
Le regard français sur le nucléaire 12/02/2017
Centrale de Fessenheim : plus rien ne s’oppose à la fermeture anticipée 24/01/2017
Risque de pénurie d’électricité 17/01/2017



 

 

UARGA : Union d'associations de retraités et d'anciens du nucléaire
Plan du site - Mentions légales