Les articles sont présentés en ordre chronologique inverse.
Et la CNDP créa le Public (12/12/2019)
Le rapport du débat PNGMDR organisé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) et consacré à la gestion des déchets nucléaires est sorti le 25 novembre dernier, nous vous invitons à vous délecter de la Synthèse qui en résume l’esprit, le rapport dans sa totalité figurant en archives.
Conçu pour recueillir à la source l’avis du citoyen, ce débat est un flop abyssal. En effet ne sont présents aux 23 réunions hexagonales que des « professionnels de la profession » : militants écolos quelques fois violents et spécialistes nucléaires. Mais de monsieur « tout le monde », de public convoité : que nenni.
Le message est limpide : conscient que l’affaire dépasse son niveau de compétence et ne l’affecte pas réellement, le Français moyen laisse le soin à l’Etat de prendre les bonnes décisions pour la nation. Il suffit de faire remonter ce précieux signal.
Mais les organisateurs du Débat ne l’entendent pas de cette oreille : faute de mobiliser le public ils l’inventent.
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Analyse d’un scandale : une commission parlementaire dévoile (02/12/2019)
L'industrie nucléaire avec l'arrêt arbitraire de Fessenheim était aux premières loges pour constater que quelque chose ne « tournait pas rond » dans la transition écologique dans laquelle la France s'était engagée. Le rapport de la Cour des Comptes en 2018 avait révélé combien étaient disproportionnés les transferts (120 Md Euros) publique/privé qu'étaient les subventions aux énergies renouvelables en regard des bénéfices pour la collectivité. Depuis plusieurs années des experts variés du climat ou de l'énergie relevaient les aberrations tant techniques qu'économiques de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie). Des associations et des frondes locales en dénonçaient les dérives mais rien ne semblait atteindre la sphère politique...
Puis il y eut en Février 2019 le lancement par l'Assemblée Nationale d'une commission d'enquête présidée par Julien Aubert sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, la transparence de leurs financements et leur acceptabilité sociale. Sur la base de soixante-treize auditions assermentées et fort de son pouvoir discrétionnaire, cette commission put mettre en évidence, de façon factuelle et objective, la mécanique de la transition, son coût au-delà d'un rideau opaque de taxes et pseudo-taxes, ses retombées sur notre industrie partant l'emploi et par-dessus tout sa réelle incidence sur le réchauffement climatique.
Le constat unanime des membres de la commission est implacable : « la transition du nucléaire vers les énergies électriques intermittentes n'a aucun impact sur le CO2 et ne permet donc pas de lutter contre le réchauffement climatique ».
Sans sensibles retombées industrielles hexagonales, elle accentue la disparité entre le monde des grandes métropoles et un arrière-pays qui en subit les nuisances et monopolise d'énormes fonds qui auraient dû être employés pour relancer sur de meilleures bases notre industrie nucléaire trop longtemps arrêtée et s'attaquer sérieusement à ce qui constitue actuellement les deux tiers de nos émissions carbonées : le transport et l'habitat.
Précipitez-vous sur le dense Avant-Propos de Julien Aubert qui résume, chiffres à l'appui, les trois tomes du rapport de cette commission accessibles en archives sur notre site, il se lit comme un roman. Poursuivez avec un jeu de propositions concrètes de Julien Aubert et huit autres députés commissionnaires, propositions que le rapporteur, Mme Marjolaine Meynier-Millefert (pro EnR mais plus honnête que Mme Barbara Pompily qui caviarda naguère ses auditions) ne souhaitait pas inclure dans son rapport. Faites circuler ce document : il s'agit de briser l'omerta de médias qui se bercent encore d'illusions sur les énergies renouvelables.
Il ne faut pas que cette enquête subisse le même anonymat feutré que la très oubliée Annexe 18 du Rapport numéro 1990 de la Commission des Finances de l'Assemblée (également en archives sur notre site), éditée en juin, qui centrée sur le seul éolien et partant d'une analyse purement financière recommandait un moratoire sur l'éolien terrestre !
Mystère à Flamanville (22/11/2019)
A la demande du ministère de l'économie, Jean-Martin Folz a rendu les résultats de son enquête sur l'EPR de Flamanville. Ils feront date. Bien écrit et sérieux, ce rapport de plus de trente pages dépasse de beaucoup le format de nos publications habituelles aussi est-il possible d'en lire, dans un premier temps, le résumé précieusement fidèle que Jacques Simonnet a réalisé pour UARGA.
Le constat est accablant et l'on se demande si c'est bien la même compagnie qui a réalisé en moins d'une génération la seconde flotte de réacteurs du monde.
Bernard Lenail nous livre son analyse des ressorts de cette surprenante métamorphose :
« J'ai trouvé le rapport de Jean-Martin Folz intéressant : très clair et accessible, courageux et clairvoyant.
A tous ceux qui suivent le projet depuis des années il n'a guère été appris qu'une seule chose, mais inouïe : le manque complet de gouvernance du projet depuis son lancement, sans vrai chef, sans vrai responsable...avec toutefois un certain progrès au cours des derniers mois. Les chefs, c'est bien connu, ils sont parfois critiqués, mais quand il n'y en a pas ou plusieurs, c'est la catastrophe assurée.
J-M Folz n'a pas relevé dans son investigation qu'il a fallu plus de 10 ans d'errements pour que l'état propriétaire d'EDF se préoccupe de l'avalanche de problèmes rencontrés et lui confie la réalisation d'un audit. 10 ans, c'est très long mais il est vrai que les mêmes, à Bercy, n'avaient pas vu AREVA s'écrouler quand depuis plusieurs années les vieux briscards s'étonnaient que ce ne fût pas déjà arrivé.
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Le désamour d'Hercule (25/10/2019)
Très connaisseur, en raison de ses positions clé au sein d'EDF, des ressorts de la production électrique nationale depuis ses origines, Lionel Taccoen s'interroge sur la Survie de l'industrie française de production d'électricité, en portant, dans un premier temps, son attention sur ce rameau si hexagonal qu'est le nucléaire dont il retrace avec passion l'historique.
On a beaucoup écrit sur les fondements de cette réussite technique exemplaire qui nous a permis et nous permet encore un peu d'être le plus gros exportateur d'une électricité parmi les plus décarbonées avec un prix de revient très compétitif : cohérence politique de l'époque gaullienne, tissus industriel dense et dynamique, choix de la technologie Westinghouse plus compétitive en rupture avec la filière qu'avait développé le CEA initialement. Un facteur est moins souvent évoqué : l'existence au sein d'EDF d'une puissante maîtrise d'œuvre héritée des grands barrages hydro-électriques qui rendit possible ce changement technologique. Ce service d'architecture industrielle dite Direction de l'Equipement, unique dans le monde des électriciens, en étroite collaboration avec le fabricant Framatome, permit de valoriser les retours d'expérience et de faire évoluer la flotte de réacteurs, par paliers successifs, de franciser la technologie américaine.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la dissolution en 2000 de la Direction de l'Equipement n'est sans doute pas étrangère, sur fond d'un injuste désamour du nucléaire de la part des élites politiques, aux déboires que connait le projet EPR de Flamanville.
Et ce n'est pas le projet de scission d'EDF du projet Hercule qui est de nature à rassurer Lionel Taccoen qui redoute que placer le nucléaire sous la seule tutelle d'un état désargenté et peu porté sur l'industrie n'amène ce fleuron à sa portion congrue alors même que l'héritière de la technologie française, la Chine fera la conquête du monde.
Témoignages (17/10/2019)
Philippe Hansen n'est pas issu du sérail nucléaire, c'est une personne ayant une solide culture scientifique qui a pris conscience, d'une manière authentique, de la gravité du changement climatique.
Analysant cette crise de l'activité humaine, il comprit vite l'urgence à juguler les gaz à effet de serre dont celle-ci était la source et qu'en l'état des choses, le seul remède efficace à cet effet était de développer l'énergie nucléaire.
Fort de ce constat il rejoignit les « Voix du Nucléaire », organisation dont le projet était de faire entendre, indépendamment de la doxa officielle peu encline à ce raisonnement, le monde réel des 220 000 employés de notre industrie.
C'est dans cette logique et sur la base d'un bénévolat remarquable qu'en pleine canicule, Philippe entreprit une tournée d'une dizaine de sites nucléaires, pour l'essentiel, de la moitié sud de l'hexagone.
Je vous invite vivement à prendre connaissance de la chronique de cette pérégrination car elle suscite réflexions.
Tout d'abord notre industrie est une vieille dame un peu stricte chez laquelle on ne peut pénétrer sans s'être longuement essuyé les pieds sur le paillasson. Des arrivées un peu au débotté expliquent quelques fiascos et une impression d'ensemble superficielle. Mais il ne faut pas se décourager, avec un peu plus de préparation et surtout un soutien plus large, d'autres tentatives seront des réussites. Merci pour ce travail de pionnier !
Ces petits coups de sonde nous font cependant bien sentir combien notre tissu industriel est une mosaïque d'établissements très centrés sur leur implantation locale, sans aspiration collective à l'échelle du pays. Bien qu'attaqué de toutes parts, le nucléaire reste dispersé et ne fait pas entendre sa voix.
Il faut réagir.
Une belle opportunité s'offre à nous : la journée internationale Stand Up for Nucléaire, ce dimanche 20 Octobre, de 10 à17 heures. Elle se tiendra dans Paris intra-muros, place Joachim du Bellay. C'est un point central signalé par la Fontaine des Innocents, très facile d'accès puisqu'à proximité de la station Châtelet-Les Halles (forum). Au-delà d'activités expliquant nos enjeux, c'est le nombre de participants qui sera le moteur de cette unique manifestation, le sésame d'un retour médiatique. Venez nombreux témoigner de votre volonté que le pire climatique soit évité grâce au nucléaire.
Parlons ASTRID (09/10/2019)
L'annonce faite par le CEA de l'arrêt du projet ASTRID a suscité plus de stupeurs à l'international que dans le nucléaire français.
Développé dans une logique de perfectionnement des réacteurs Phénix et Superphénix, ASTRID était un réacteur à neutrons rapide capable de produire autant ou plus de matières fissiles que dans le combustible initial. Rappelons que cette filière extrêmement recyclante revenait à multiplier par un facteur 50 à 100 les réserves mondiales d'uranium assurant une longévité millénaire à l'industrie nucléaire et permettait une réduction des déchets.
Alors que l'étranger s'étonne ou s'apitoie (comment une nation symbole de l'excellence nucléaire et du cycle fermé a-t-elle pu abandonner ainsi une filière clé dans l'optimisation de l'énergie atomique?), l'affaire ici a surtout laissé place à indifférence ou commentaires résignés.
Quelques-uns cependant ont réagi et se sont fait entendre mais c'est la voix d'Yves Bréchet qui est de loin la plus pertinente, la plus surplombante. Haut-commissaire à L'Energie atomique du CEA de 2012 à 2018, membre de l'Académie des Sciences, c'est en pleine connaissance des causes et sans détours que ce spécialiste de la physique des matériaux analyse les tenants et les aboutissants de cette malheureuse décision.
L'état est au centre du dossier, un état « caméléon » qui sous l'emprise des sirènes du court terme, a négligé et laissé péricliter l'un de ses plus beaux fleurons industriels.
Et pourtant la teneur terrestre de gaz à effet de serre continue à grimper alors même que les modèles climatiques incitent à voir l'avenir avec gravité. Devant le constat que l'éolio-voltaïque, parce qu'intermittent, n'est qu'une solution très partielle, les instances mondiales compétentes dont au premier chef le GIEC sont de plus en plus nombreuses à dire ouvertement : recours à l'électricité nucléaire.
Parce que la nécessité l'emporte toujours finalement sur les chimères, parce que les besoins en énergie pour résoudre nos problèmes environnementaux iront croissant, l'idée d'un retour de fond du nucléaire, à l'échelle mondiale, est en train de faire son chemin. Aussi l'entreprise de sape de notre industrie dont les arrêts de Fessenheim et d'ASTRID sont la triste illustration est-elle en passe de faire figure d'anachronisme.
Il est temps que l'état cesse de s'oublier à promouvoir des niches spéculatives et s'attaque résolument, dans une conception globale de l'énergie, à restaurer le seul outil industriel dans ce domaine dont nous puissions avoir la pleine maîtrise.
Qui a peur de Greta Thunberg? (27/09/2019)
Le phénomène GT pour irritant qu'il soit sur la forme n'en révèle pas moins un fond important: l'incapacité du monde à enrayer le réchauffement climatique. Cela étant, la France est loin d'échapper à un tel constat. C'est ce point qu'analyse Jean-Luc Salanave dans le « Dérèglement climatique : Après les Demi-mesures, l'Urgence d'une vraie Solution » ou comment il serait vital que notre nation ajuste les actes à son discours.
L'audience au Parlement a finalement été un dialogue de sourds : en dépit d'une écoute religieuse du message nordique, l'ensemble du corps politique français, fort du bien-fondé de sa transition énergétique, reste persuadé d'animer l'une des nations les plus vertueuses de la planète.
Pourtant les chiffres sont là : avec nos 12 t/an de CO2 par citoyen nous contribuons individuellement 2 fois plus que nos homologues chinois (6t/an) réputés parmi les champions des émissions. Et notre bilan loin de s'améliorer continue à régresser.
Ce sont l'habitat, les transports, l'agriculture et surtout nos importations qui contribuent le plus à notre importante empreinte CO2. Une empreinte que la singulière sobriété de notre production électrique ne parvient pas à estomper.
Au contraire, les Politiques français ont réussi un tour de force : celui de nous faire croire que l'essentiel de nos émissions résidaient dans notre modèle de production électrique alors même que celui-ci est des plus vertueux au monde.
Origine de ce tour de passe-passe : complaisance vis-à-vis d'électeurs mal informés et des groupes de pression. Et surtout, une approche économique dogmatique, l'intention étant de privatiser un secteur financièrement prometteur, manœuvre qu'entrave un nucléaire trop étatique.
Conséquence : une transition énergétique fondée sur une érosion continue du nucléaire au profit d'un usage inapproprié des énergies renouvelables, source d'émissions accrues de CO2 mais permettant des transferts de fond importants de l'état vers la sphère privée (les fameux 120 Mds).
Mais le plus navrant reste une volonté d'exemplarité à l'échelle mondiale (on a ce culot !), alors que cette politique obscurcit ce qui devrait être une vraie transition énergétique : le remplacement radical de toutes les énergies de masse, hautement émettrices de CO2, par de l'électrique à très faible empreinte. En clair : une électricité hydraulico-nucléaire qui réduise le CO2 à la portion congrue.
Un tel transfert sera la seule solution viable face aux gigantesques besoin énergétiques d'une population mondiale courant vers les 11 milliards. Il serait en mesure de remplacer les énergies carbonées non seulement dans les domaines de l'habitat (pompes à chaleur, radiateurs) et du transport (véhicules électriques) mais aussi de « décrasser » nos activités tant industrielles qu'agricoles et individuelles pour le plus grand bien de la biodiversité et de la dépollution.
Qui a peur de Greta Thunberg et de son regard qui évoque un futur néant?
Pas nous.
Pétition : L'énergie nucléaire est une énergie durable (17/09/2019)
La commission européenne est en passe d'établir pour 2020 un classement clair ou une taxonomie, permettant de séparer les investissements durables de ceux qui ne le sont pas. L'affaire est d'importance puisque cette classification permettra d'orienter efficacement les financements des investisseurs vers les activités durables afin de « lutter contre le changement climatique tant qu'il est encore temps ».
Trois secteurs y sont prioritaires : l'énergie au premier chef, les transports et l'agriculture.
Sur de telles bases, les instances européennes étant des institutions des plus respectables et scrupuleuses, on aurait pu s'attendre à ce qu'elles suivent les recommandations les plus objectives et techniquement fondées du GIEC, et incluent l'énergie nucléaire dans le club des durables puisque c'est après l'hydraulique l'énergie conséquente ayant la plus faible empreinte effet de serre et la plus à même de combattre le réchauffement climatique.
C'est aussi l'énergie qui préserve le mieux la durabilité des ressources énergétiques de la planète, du fait de son étonnante concentration (la fission de 100 grammes d'uranium suffit à produire l'électricité nécessaire à un être humain pour toute sa vie). Que nenni puisque le Groupe des Experts Techniques (TEG) qui conseille la Commission et le Parlement européen ont instamment demandé qu'il n'en soit rien.
Nous n'épiloguerons pas sur les ressorts de ces prises de positions mais cette aberration irresponsable et inique en a choqué plus d'un si bien qu'il circule actuellement, à l'initiative d'Energy4Humanity, une pétition destinée à contrecarrer ces recommandations.
Il s'agit de :
https://www.openpetition.eu/petition/online/inclure-le-nucleaire-dans-la-taxonomie-financiere-durable-de-lue%20?direct=1.com.
Il y a urgence.
Signez et faites signer cette pétition, transmettez-la autour de vous.
Tout va très bien madame la marquise? (08/07/2019)
Nous vous invitons à prendre connaissance du sondage très instructif que BVA a réalisé à la demande d'ORANO ainsi que du communiqué du commanditaire qui en décrit les faits saillants.
A juste titre, ORANO souligne un accord majoritaire avec l'idée d’un mix énergétique où figurerait le nucléaire conçu comme un atout pour le pays et créateur d’emploi.
En revanche, la croyance massive (69%) que le nucléaire contribue au réchauffement terrestre, alors que la réalité inverse devrait être son principal atout médiatique, nous paraît plus préoccupante que ne l'analyse le communiqué. « Préoccupante » est un gros euphémisme si l'on réalise que cette croyance atteint 79% dans la sphère féminine et culmine à 86% chez les moins de 35 ans.
A l'évidence nous sommes en face d'un grave problème de communication.
Conséquence du mutisme dont est atteinte notre industrie depuis le déploiement des énergies renouvelables?
Hydraulique : un peu de retenues ! (01/07/2019)
Tout commence comme dans un mauvais conte.
Lorsque fut transposé en droit français, courant 2014, la directive européenne ouvrant à la concurrence, sur une base planétaire, l’attribution des concessions des services publics, la France avait négligé, contrairement à ses voisines, l’importance des clauses d’exemption pour réserve de sureté (réserves d’eau potable des populations) et celles au titre de l’intérêt stratégique (survie de régions) que cette directive recélait pour protéger son domaine hydraulique.
Maintenant que les concessions sur ces barrages et retenues d’eau gérées pour la plupart par EDF, arrivent à terme, rien n’empêche dorénavant, en vertu des règles européennes en matière d’appel d’offre, des investisseurs étrangers d’en devenir les récipiendaires s’ils sont mieux-disant.
L’affaire est importante car ainsi que nous en alarme Pierre Miquel dans une excellente note de synthèse (voir ici), sont en jeu non seulement la plus grande puissance hydroélectrique d’Europe, produisant chaque année à bas coût la bagatelle de 67 TWh (les 2/3 du renouvelable), aux heures où elle est la plus nécessaire et la mieux valorisée, mais aussi des réserves considérables d’eau potable et un précieux outil de développement régional ; un enjeu profondément patrimonial.
Importance d’autant plus nette qu’un potentiel d’accroissement de capacité électrique de 25 % existe moyennant un remplacement de turbines et des rehaussements de digue.
Cette nouvelle commence à susciter l’émotion dans les bassins et des comités s’organisent ainsi qu’en témoigne la pétition
https://www.citizaction.fr/petition/non-a-la-privatisation-de-nos-barrages laquelle compte actuellement quelques 79 500 signatures qui n’attendent que les vôtres pour que le message soit d’autant mieux entendu.
A suivre...
Les riches heures de la commission Aubert (18/06/2019)
Ces quelques derniers mois la commission « Impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables » initiée à l’assemblée nationale par Julien Aubert a fait son bonhomme de chemin sans grande résonnance dans la sphère des média et des réseaux jusqu’aux récentes interviews de Julien Aubert (lire ici), réquisitoires durs sur l’éolien, en primeur d’un rapport attendu pour Juillet.
Nous avons sélectionné pour vous quelques-unes des auditions les plus pertinentes de cette commission :
- celle de Jean-Pierre Riou et de Ludovic Grangeon du 6 juin,(visible ici), le jeux support de la présentation de Jean-Pierre étant consultable via ces liens (Pdf, PowerPoint);
- celle de Jean-Marc Jancovici (visible ici).
Bonnes visualisations.
(accès direct au document Pdf, PowerPoint)
De grâce, Débattez ! (suite) (11/06/2019)
Faisons amende honorable : le site PNGMDR auquel renvoyait le lien du dernier communiqué UARGA n’était pas des plus praticables. Essayez https://pngmdr.debatpublic.fr plus facile d’accès : sélectionner sur l’onglet « participez », l’option « donner mon avis ou nouvel avis », y renseigner son adresse mail et s’inscrire ; apparaît un formulaire pour créer un compte qui vous permet de vous exprimer après avoir cliqué pour accepter les conditions.
Une fois sur les lieux, n’hésitez pas à commenter les « Cahiers d’Acteurs » (https://participons.debatpublic.fr/processes/pngmdr/f/43/) et à faire contrepoids aux anti-nucléaires en soutenant notamment ceux qui sont favorables à CIGEO (tel le Cahier d’Acteur de notre ami Jean-Luc Salanave, si vous partagez son point de vue sur la réversibilité.
Mais en préliminaire, nous aimerions vous faire partager ci-joint les réflexions sur CIGEO de Francis Sorin qui siégea de 2008 à 2014 au Haut comité pour la transparence et l’Information sur la Sécurité nucléaire.
De grâce, Débattez ! (31/05/2019)
Dans le cadre du tour de France des débats (calendrier ci-joint) consacrés aux déchets et matières radioactives, nous vous adressons une petite note résumant les problématiques enjeux de ces consultations. N’hésitez pas si les conditions matérielles s’y prêtent à vous rendre sur ces lieux (si la réunion n’a pas été annulée comme hier à Lille par des antinucléaires...) et à faire entendre votre voix. C’est la vertu de la procédure de ces agoras : votre contribution ne pourra pas y être ignorée.
Sinon, il est important que vous fassiez contrepoint à l’afflux d’antinucléaires sur le site officiel du débat :
https://pngmdr.debatpublic.fr/approfondir/clarification-des-controverses-techniques
Pour être lus, exprimez-vous au moyen d’avis argumentés (la même rigueur ne semble pas appliquée à l’endroit des avis anti complaisamment traités). Faites bien le distinguo entre une authentique écologie consciente de l’importance du nucléaire dans la course contre le réchauffement climatique et l’écologie dogmatique qui instrumentalise le climat à des fins doctrinaires.
Le monde merveilleux de l’ADEME (23/05/2019)
Depuis quelques années, forte d'un modèle d'évaluation prospectif, « Crystal Super Grid » fourni par Artelys, une PME avec laquelle elle entretien des coopérations suivies, l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) affirmait de façon péremptoire et définitive que le nucléaire de nouvelle génération n'était désormais plus compétitif. Sur des bases économiques l'avenir de l'électricité reposait sur les seules énergies renouvelables (EnR).
Intrigués sans doute, deux chercheurs économistes de renom dans le domaine de l'énergie, François Levêque (Mines Paris Tech) et Dominique Finon (CNRS), tentèrent de valider ce résultat et, partant des mêmes données de base, confièrent de manière indépendante à 4 institutions reconnues (DIW de Berlin, OCDR, MIT et Paris Dauphine) l'élaboration de modèles robustes sur les optimums économiques du futur.
Nous vous invitons à lire les résultats de cette étude sur :
https://theconversation.com/debat-pour-une-juste-estimation-du-cout-du-tout-renouvelable-114723
Il en ressort de façon unanime un résultat diamétralement opposé à celui de l'ADEME : l'optimum économique repose sur un mix où l'apport renouvelable ne dépasse pas 10-15 %. Dans cette situation où le nucléaire reste hégémonique même si son coût venait à monter, les progrès de productivité EnR importent peu tant s'avère déterminant le fait qu'elle ne soit pas pilotée par l'homme mais la météorologie avec ses optima qui correspondent plus volontiers à des moments où les besoins sont moindres : le surcoût des énergies de substitution en périodes de stase ne parvient pas à être couvert par la valeur EnR générée en périodes fastes. En effet dans ces plages, l'offre EnR l'emporte sur la demande de sorte que le prix marché et en conséquence la valorisation de la production EnR s'effondrent. Le phénomène s'aggrave si l'on subventionne les EnR car cette subvention autorise des prix de marché négatifs en période de surproduction et entraine une dévalorisation accrue du système qui ne peut se résoudre que par une augmentation de la facture du consommateur : double peine donc pour le citoyen contribuable et consommateur.
Un tel contre-sens de la part du modèle Artelys n'a été possible que parce qu'il reposait sur de bien étranges présupposés : d'une part que les consommateurs réduisent en temps réel leur consommation de 60% et que l'importation fournisse en suffisance et à faible coût durant les stases EnR, et d'autre part que l'on utilise les surplus de production EnR en périodes fastes pour synthétiser de l'hydrogène et du méthane.
Un monde bien merveilleux que ce monde au comportement énergétique de ses citoyens régi de façon stalinienne, sous les auspices bienveillantes de son voisinage et où l'on utilise du renouvelable pour produire plus de CO2...
Débat national sur les matières et les déchets radioactifs (01/05/2019)
Sur un débat douteux.
Bien qu’incapable de citer des cas précis d’atteinte à la sécurité des installations nucléaires, le très captieux « rapport Pompili » de l’été 2018 sur la sécurité et la sureté des installations nucléaires a su, par des artifices alarmistes, convaincre le personnel politique d’adjoindre un débat public au très rigoureux Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR) qui démarre ce 15 avril. Pour en savoir plus sur les contours de cette nouvelle configuration, nous vous invitons à vous reporter ci-joint à la synthèse rédigée avec lucidité par Jacques Simonnet. On comprendra bien vite, à sa lecture, que ce mélange de genre, n’est pas sans danger pour notre industrie. Aussi suivrons-nous cette affaire avec vigilance et ne manquerons pas de vous tenir informés. Notons ainsi que jusqu’en Septembre, une vingtaine de débats publics, chacun focalisé sur une déclinaison du thème sont programmés sur toute la France. La liste est accessible sur le site suivant :
https://pngmdr.debatpublic.fr/images/contenu/page-calendrier/PNGMDR-calendrier-site-VF.pdf
N’hésitez pas à y participer si votre agenda le permet car soyez sûrs que nos opposants y seront.
Accord parfait (16/04/2019)
Rassembler sous une même bannière l’ensemble des acteurs de l’industrie nucléaire, alors que dans bien des domaines leurs différences semblaient irréductibles, était l’improbable feuille de route qui présidait en 2018 à l’avènement de l’association Voix du Nucléaire.
Depuis, un travail de convergence s’est accompli qui prend la forme du remarquable Manifeste que nous publions ici. Nous vous invitons vivement à le lire et à vous rendre sur le site : https://www.voix-du-nucleaire.org, afin de manifester votre soutien et participer à cette dynamique.
Climat et pouvoir d’achat : la taxe carbone, problème ou solution ? (04/04/2019)
Etincelle initiatrice du mouvement des gilets jaunes, avant qu’au fil des semaines la boule de neige jaune n’agglutine dans sa course bien d’autres revendications, la taxe carbone a récemment cristallisé contre elle bien des colères et des critiques.
Et pourtant la majorité des économistes s’accordent pour affirmer que dans son principe la taxation du carbone reste le meilleur moyen pour réduire les émissions de CO2. Taxe « pigouvienne » - du nom de l’économiste pré-environnementaliste anglais, Arthur Pigou (1877-1959) - dans la ligne des taxes sur le tabac, l’alcool ou les boissons sucrées, elle vise à intégrer dans le prix les externalités négatives d’un produit et pallie aux défaillances du marché en appliquant le principe du pollueur-payeur.
Mais les mêmes économistes nous mettent en garde : ce principe fondamental doit se limiter à influencer les comportements; il n’est pas destiné à remplir les caisses de l’état ! Certains vont plus loin , affirmant qu’une telle taxe carbone pour être efficace, ne doit en aucun cas, en raison de rétro-effets, subventionner des sources d’énergie de remplacement, en l’espèce les énergies éoliennes et solaires.
Alors dilemme : la taxe carbone EST-ELLE ou NON un des outils à privilégier pour gagner la bataille du changement climatique ?
C’est par un oui conditionnel que notre ami Jean-Pierre RIOU répond à cette question, dans un article dense que nous vous invitons à lire en consultant le lien suivant :
http://www.economiematin.fr/news-eloge-taxe-carbone
(en anglais : https://www.europeanscientist.com/en/features/the-ins-and-outs-of-the-carbon-tax)
Invitons-nous à l'Assemblée (25/03/2019)
Avant son vote sur la PPE, l'Assemblée Nationale a ouvert un site :
http://www2.assemblee-nationale.fr/consultations-citoyennes/consultation-citoyenne-en-cours consultant jusqu'au 16 Avril le public sur la transition énergétique.
C'est plus interactif et ressemble plus à un débat d'idées libre que le précédent « Grand Débat ». En dépit de ce caractère interactif, pas de dérapages verbaux mais au contraire beaucoup de contributions pertinentes gouvernées par la raison.
C'est donc une opportunité très intéressante de partager nos vues avec nos législateurs et nous vous recommandons vivement d'en faire usage.
Plaidoyer Nucléaire (20/03/2019)
Le livre que nous présentent et décortiquent Gérard Mahaud et Bernard Lenail « Nucléaire : une Catastrophe française » est un objet bien étrange.
Bien étrange car si formellement, c’est un brûlot anti-nucléaire dans les règles de l’art, sur le fond - le travail d’analyse attentive de Gérard le révèle - c’est « en creux » un plaidoyer pro nucléaire.
Côté brûlot, en route pour le train fantôme, tout va bien : c’est la pratique du secret, le complot du mystérieux lobby nucléaire, évocation pimentée par la bouffonnerie qui entoure la consultation secrète d’un rapport Greenpeace (un morceau d’anthologie), le spectre de la bombe d’Hiroshima, l’imaginaire thyroïdien...
Mais quand on aborde le fond, lorsque l’on entre dans les détails (où niche le diable...) l’indigence et les incohérences de l’argumentaire obscurcissent le champ et ça se gâte pour la crédibilité de l’argumentaire antinucléaire... On ne peut pas être contre les déchets nucléaires et contre la gestion des déchets nucléaires ; on ne peut être contre la gestion des déchets et prôner le démantèlement de toutes les centrales ; on ne peut vouloir sortir du nucléaire et y dresser une montagne de difficultés insurmontables : manque de fonds, parc trop hétérogène; on ne peut asseoir le tout renouvelable sur une technologie qui n’existe pas : le stockage de l’électricité. Finalement après tant d’écueils, conserver le nucléaire reste la meilleure option.
Moralité : il est dur, à moins d’abandonner la sphère rationnelle, de contester les puissantes raisons physiques sur lesquelles s’appuie le nucléaire. C’est sans doute un des fondements de sa résilience malgré l’éreintement des médias.
Un encouragement aussi, pour nous tous, à rester du côté de la raison et de la vérité.
EPR 1 : La fin de l'hiver finlandais (11/03/2019)
Saluons la nouvelle, consultable sur le lien « Finnish EPR receives operating licence » : le gouvernement finlandais vient d'accorder à l’opérateur TVO la licence à exploiter le réacteur OL3 d'Olkiluoto. Construit par AREVA et SIEMENS, ce réacteur EPR a reçu le 25 février l'agrément de la STUK (Autorité de sûreté nucléaire finlandaise). La licence est valable jusqu’à la fin 2038 et le chargement du combustible nucléaire est désormais prévu pour juin 2019 soit 10 ans après l’estimation initiale.
Derrière ce délai saluons la ténacité des équipes techniques à faire de ce projet une réalité, dans un environnement très désindustrialisé, pour un prototype particulièrement complexe issu d’une culture de sûreté à la fois française et allemande, et face à une certaine inexpérience de la STUK pour un tel projet.
Cet événement ainsi que le lancement des essais à chaud pour l’EPR de Flamanville, après le démarrage l'an dernier à Taishan du 1er EPR chinois bientôt suivi du second cette année, tout ceci confirme la pleine maîtrise que l’on a désormais du Réacteur Pressurisé Européen EPR.
La Transition énergétique chinoise : pauvre climat (06/03/2019)
La Chine représentant un tiers des émissions carbonées de la planète, l’évolution de cet apport est cruciale pour le climat. Le rapport de Patricia Adams, experte es politique énergétique chinoise nous en dresse un tableau réaliste dont nous vous invitons à consulter le résumé via ce lien « Transition climatique Chinoise ».
Les conclusions sont surprenantes.
Alors que les professions de foi de ce pays lors du COP21 nous laissaient entrevoir un infléchissement de sa courbe carbone, on y constate au contraire une politique de déploiement des énergies fossiles urbi et orbi qui se traduit par un accroissement des émissions qui passent de 1.7% en 2017 à 4.7% en 2018.
Autre paradoxe : alors que la Chine possède au monde le plus grand nombre d’éoliennes et de panneaux voltaïques et bénéficie d’une situation de quasi-monopole dans la fabrication de ses composants, on assiste à une faillite dans la gestion de son parc renouvelable et à un gel des mesures y incitatives.
Ces deux points soulèvent deux problèmes de fond.
D’une part, celui de la contradiction entre croissance économique et réduction carbonée, tant il est économiquement incomparablement plus aisé de régler un développement économique sur des énergies fossiles. Quid alors des autres milliards d’âmes qui aspirent elles aussi à la croissance dans des pays sans infrastructures…
De l’autre celui du développement du renouvelable. En favorisant le développement de façon spontanée et anarchique de ces énergies en apparence ubiquistes, l’administration chinoise n’avait pas réalisé pleinement que contrairement aux énergies fossiles, ces énergies trop contraignantes nécessitaient des surcroits considérables de planification et d’organisation que le seul marché ne pouvait apporter.
Cette faillite devrait être mûrement analysée alors qu’une politique d’incitations et de contrôle du marché par l’offre similaire à celle de la Chine semble présider en France au déploiement des éoliennes.
Cependant restons optimistes et gageons que la décision récente du parlement de désigner une commission d’enquête pour analyser objectivement notre transition énergétique nous permettra d’échapper à une onéreuse impasse.
Grand débat, pouvoir d’achat, transition écologique : devenez acteur ? (31/01/2019)
Une pétition, adressée au Président de la République, vient d’être lancée par quelques citoyens, incluant des membres et des sympathisants de notre association.
Son titre : « Pour économiser et redistribuer 121 milliards d'€ en pouvoir d'achat ».
Elle répond aux questions posée par le Président Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français du 14 janvier 2019, dans le cadre du grand débat public sur le pouvoir d’achat, la fiscalité, et la transition écologique :
- «Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier?»
- «Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale?»
Cette pétition demande que soit décidé un moratoire sur certaines aides excessives ou devenues inutiles, financées par les citoyens consommateurs, notamment celles dont bénéficient les énergies éolienne et solaire photovoltaïque.
Le comité de rédaction de notre association a décidé d’apporter son soutien à cette pétition, et vous invite, si vous l’approuvez, à la signer et à la faire connaître largement.
Accessible aussi par ce lien (en clair): https://www.change.org/p/monsieur-le-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-pour-%C3%A9conomiser-et-redistribuer-121-milliards-d-en-pouvoir-d-achat
Ici sur notre site
Inquiétante comédie (22/01/2019)
Nous vous recommandons la lecture de la tribune ci-jointe intitulée « L’Affaire du siècle », des pompiers pyromanes ? que Lionel Taccoen, ancien dirigeant au sein d’EDF, fin connaisseur dans le domaine de l’énergie et animateur de la revue La Lettre de Géopolitique, a publié ce 14 Janvier dans Le Monde de l’Energie et qu’il nous a fait la gentillesse de nous faire partager.
Dans le cadre de la singulière pétition pompeusement intitulée « Affaire du siècle » que quatre ONG (dont Greenpeace et Oxfam) ont lancée à l’encontre de l’administration française, Lionel Taccoen nous fait part de son étonnement face à cette comédie qui oppose Mauvaise Foi et Naiveté.
Mauvaise foi de nos ONG qui sous couvert d’un juste effroi devant l’accroissement du CO2 n’oeuvrent qu’à l’arrêt du nucléaire civile ainsi qu’en témoigne cette sanction contre un état qui pourtant fait tout son possible pour se plier à leurs exigences.
Naïveté, pour le moins, d’une administration qui au lieu de réduire le CO2 dans l’habitat et la mobilité qui le produisent en abondance, dilapide les fonds publiques à le traquer où il n’est pas : l’électricité.
Tout cela ne serait qu’une affligeante comédie si ne se profilaient les conséquences de plus en plus inquiétantes pour l’humanité, d’un effet de serre continuant à s’emballer.
Patrice Caumartin
L'énergie des Gilets Jaunes SUITE (02/01/2019)
Le papier de Jean- Luc Salanave : "Gilets jaunes et pouvoir d'achat : une idée à 121 milliards d'euros", que nous vous avons adressé il y a quelques jours, semble avoir connu un franc succès, si bien que certains de ses lecteurs parmi nos 3500 destinataires ont décidé d'en témoigner auprès du site de l'Elysée présentement en recherche de dialogue.
Nous vous encourageons, si vous trouvez bonne la démonstration de Jean-Luc Salanave à faire de même sur le site Elyséen "Poursuivre le dialogue" afin de donner corps à cette dynamique. Lui-même y a d'ailleurs déposé une version condensée pour tenir la contrainte des 8000 caractères imposée semble-t-il par ce site. Cette version est à votre disposition ici.
Toute l'équipe de rédaction profite de ce message d'incitation pour vous renouveler ses meilleurs vœux pour la nouvelle année 2019.
Patrice Caumartin